dimanche 2 janvier 2011

Saint-Domingue et Haiti

Saviez-vous que dans les années 1700, toute l'ile d'Haiti portait le nom de Saint-Domingue, c'était la belle époque ou sucre, indigo, café, coton et même les arbres tels que Campêche alimentait le commerce et enrichissait non seulement les colons à l'intérieur de Saint-Domingue, mais aussi ceux qui vivaient en France.
Grâce aux exclaves importés d'Afrique et à au sol fertil, ils pouvaient tirer beaucoup de profit. Je passerai volontiers de parler de cette époque qui réveillaient les moments douloureux d'un passé révolu.

La Cassave

Saviez-vous que déjà à cette époque, les esclaves préparaient de la casse, ce pain fait avec de la manioc douce. Alors essayez -là avec du beurre d'arachide (manba) Elle est vraiment exquise.

Le tchen tchen
Connaissez-vous

La reine Anacaona


Anacaona et les indiens de Quisqueya

Je n'ai pas l'intention de faire un cours d'histoire. Sans prétention, je ne suis pas historien. Mais je me permettais de fouiller les vestiges du passé. Bon nombre d'haitiens nés dans la diaspora ne savait rien de l'histoire du pays.
Une petite retrospection nous amenait en 1492, quand cet espagnol nommé Christophe Colomb débarquait dans le paradis qu'était notre pays, sur trois caravelles nommés la Santa-Maria, la Nina et la Pinta, qu'à leur arrivé. A cette époque il y avait des arrawaks, une race d'homme à peau cuivrée que les espagnols prenaient pour les indiens.
A cette époque, il y avait une administration qui surveillait les traditions du pays.
Cependant, pouvons-nous parler des indiens sans parler d'Anacaona.
Anacaona, qui n'aimerait pas ressembler à cette déesse au courbe parfaite, au regard vif, avec une attitude d'ange. On l'appelait Fleur d'or.
Anacaona avait toutes les qualités réunies, à part qu'elle dansait gracieusement et qu'elle était une reine des compositeurs d'areytos. Enfin la chance était à Caonabo qui l'avait épousé et elle révélait une épouse parfaite et aimante.

Malheureusement la vie des haitiens depuis le début est toujours chargée d'épines. Si les début de la vie de Fleur d'or était faite de roses, les épines n'allaient pas tarder à enveminer cette fleur si fantastique. En tant qu'époux, la capture de Caonabo était une épreuve difficile à supporter. En tant que mère, son fils a été aussi capturé et mourut en mer durant le trajet. Heureusement que sa fille Higuenamota s'avère être son portrait et dansait avec autant de grâce.
L'histoire rapporte que malgré les tribulations, Anacaona restait forte, et toutes les apparences le laissaient croire. Elle mourut dans la dignité, sans aucune faiblesse.

vendredi 31 décembre 2010

Redecouvrir Haiti, un pays qui sourit


Honneur - Onè :fit l'arrivant
Respect - Respè : répondit l'occupant,
Une invitation avec courtoisie et chaleur.
La terre d'Haiti acceuille toujours avec beaucoup d'amabilité. En 1492, quand Christophe Colomb l'a découvert, il le considérait comme un paradis, la terre promise par Dieu. Attention! il n'était pas inhabité, les indiens y vivaient. L'ile d'Haiti, Quisqueya ou Bohio, un nom donné par ses habitants, qui avait toute une signification à cause des montagnes.
C'était vraiment un paradis, il y avait de l'or à vue d'oeil. Quel pays? Quel peuple ? Il y a de l'or et il nous laisse rentrer avec un grand sourire... Alors que, depuis la nuit des temps, ce bien était toujours précieux aux yeux des Occidentaux. Un sourire qui les emmenait aux confins de l'enfer et jusqu'à l'extermination. Un peuple subtitué par les africains qui étaient plus forts en apparence, plus résistants à la maltraitance. Ils les ont obligé à traverser l'océan, ils ont connu toutes sortes de péripéties. Aucun être humain ne devrait vivre de telle situation. C'était peut-être vrai, dans le le langage haitien, les gens disent que: ''Dieu ne donne jamais une charge à quelqu'un si il n'est pas en mesure de le supporter''. Si les haitiens sourient encore, c'est parce que c'est vrai. On peut le considérer comme un acquis, car le sourire est un bien aussi précieux que l'or.

Malgré tout, la guerre contre l'esclavage, les assassinats perpétrés par les gens avide de pouvoir, les fléaux, les intempéries, les excès de dame nature, les haitiens sourient encore. N'est-ce pas merveilleux!
Les atrocités font désormais parti de notre vie en tant qu'Haitien. Quand dame nature ne frappe pas, c'est un virus qui tue ses enfants. Quand les politiciens ne donnent pas des coups bas, ce sont des criminels qui prennent la relève. On n'y peut rien contre ses choses là, on dit ''bon Dieu bon.'' pour garder l'espoir. Et quand les choses se gatent et qu'on regarde en haut et en bas, il y a vraiment rien pour justifier ce qui se passe, on répète ce que disait nos parents ''C'est la résignation qui fait l'homme''. On se résigne en tant que martyr et on recommence à sourire.
Haiti est un pays aux milles légendes, aux histoires
colorées et aux mots épicés. Alors redécouvrir ce pays étonnant à travers ses multiples facettes et rions un peu...